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Événement photo + arts > Matane 13 > 30 sept. 2013

Johanne Fournier

(Matane)

Johanne Fournier

Née à Matane, Johanne Fournier fait d’abord des études à l’École nationale de théâtre du Canada puis passe derrière la caméra. En l980, elle croise le chemin de Vidéo-Femmes, à Québec, et travaille à une trentaine d’œuvres documentaire, d’essai ou de fiction comme scénariste, réalisatrice et monteuse. Après Montagnaises de parole (1992) et Ceux qui restent (1995) avec le peuple Innu sur la Côte-Nord, la cinéaste revient vivre dans sa ville d'origine en l997. Nait alors Larguer les amarres (1999), coréalisé avec sa fille Catherine Vidal. Par la suite, elle tourne Poissons (collage) en 2004, Cabines en 2007 et Le temps que prennent les bateaux en 2011. Outre leur présentation dans plusieurs festivals de cinéma et à la télévision, ses films ont voyagé en France, en Italie et au Japon. Elle a reçu le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2007.
Dans le cadre de Québec décapé, Johanne Fournier présente une installation photographique intitulée Boîtes de mon père, #1 à 22, sorte de ligne de vie recomposée à partir des souvenirs de son père récemment décédé. 

20 septembre 17h00 : Québec Décapé +Québec Décapé - > Boîtes de mon père,  #1 à 22 +Boîtes de mon père,  #1 à 22 -

Québec décapé est un cadrage photographique du Québec d’aujourd’hui qui illustre sous différents angles ce qui différencie le contexte actuel de celui d’il y a vingt-trente ans. La cinéaste Johanne Fournier et les photographes Isabelle Hayeur, Sonia Robertson et Yoanis Menge livrent les résultantes de leurs recherches créatives. Veuillez noter que l'exposition Québec décapé se poursuit jusqu'au 10 novembre 2103.

«Mon père venait de mourir. Les jours passaient à revoir sa vie: l’enfance à Baie-des-Sables, la profession à Matane, l’attachement pour l’histoire, les écrits, la vaisselle, les livres. Et notre vie de famille. Tout cela méticuleusement démantelé. Après plusieurs mois, les souvenirs ont commencé à prendre leur place. Ensuite, j’ai reçu l'invitation d’Espace F à participer à cette exposition. Pour ce travail photographique, j’ai réinventé des boîtes, comme une permission prise sur l’ordre des choses. J’ai travaillé à main levée, en lumière naturelle, comme si on était au-dessus des boîtes ouvertes, l’une à côté de l’autre, à la manière d’une ligne de vie qui se déroule.» - Johanne Fournier

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